Le thé contre les infections urinaires

Cystite 

Le thé contre les infections urinaires

Les meilleurs thé contre les infections urinaires chroniques sont le Gyokuro, le Bancha et le Buchu. Sencha et infusion de Pissenlit pour les cas sévères.

Bienfaits du thé contre les infections urinaires

Depuis des millénaires, l’homme se sert d’herbes et de plantes médicinales pour rester en bonne santé ou pour traiter ses maux. Parmi toutes les plantes médicinales connues à ce jour, le thé vert possède des vertus thérapeutiques inégalées. Cela est principalement dû au fait qu’il possède un nombre incalculable d’ingrédients et une richesse nutritive contribuants à notre bien être. Cependant, il faut noter que chaque type de thé vert possède des caractéristiques bien précises. Pour bien choisir le type de thé vert qui convient pour traiter ou atténuer a) cystite aiguë ou b) d’infection urinaire récurrente / chronique, il faut considerer les causes de ces problèmes. C’est seulement ainsi que l’on peut approcher le sujet dans sa totalité et obtenir une guérison durable. Dans l’idéal on recommande selon les cas de combiner certains types de thés verts japonais avec certaines tisanes (voir ci-dessous). Comme toujours, il faut porter une attention très particulière à la préparation de ces boissons pour en retirer tous les bienfaits.

Infection du canal urinaire 

L’urine doit être stérile dans le pelvis rénal, les canaux urinaires et la vessie. Des études récentes ont montré que contrairement à la croyance établie, aucun germe pathogène ne vivait dans l’urine. Du point de vue physiologique, l’augmentation des agents pathogènes se produit par un processus de diurèse (élimination urinaire) qui fonctionne mal au niveau des reins. C’est cette hausse d’agents pathogènes qui mène à une infection urinaire. Les femmes souffrent plus fréquemment que les hommes de ce genre d’infection.

“Une infection du canal urinaire est considérée comme simple lorsque n’existe pas de problèmes rénaux ou de comorbidité dans le tractus urinaire provenant de l’infection urinaire en elle-même ou d’éventuels facteurs aggravants.(1 ,p. 1). Précisions concernant les facteurs aggravants : déformations anatomiques congénitales (diverticule vésical, valve urétéral, obstruction de la jonction Pyélo-urétérale), déformations anatomiques acquises (calculs rénaux, calculs vésicaux, tumeur vésicale), changement de fonction (insuffisance rénale, problème de flux urinaire), problèmes immunitaires (diabète, insuffisance hépatique, VIH), corps étranger du genre cathéter ou vésical (, p. 9). En cas d’infection du canal urinaire sévère ou de complication avec fièvre et malaises, il faut immédiatement consulter un médecin.

Pour diagnostiquer convenablement la situation, il faut prendre en compte les éléments suivants : Inflammation vaginales, infection génitale (Salpintgitis, Annexite), état de la prostate pour les hommes (2, p.10). Ces éléments requièrent chacun un traitement particulier.

Cystite – Infection urinaire 

Par infection urinaire, on entend une inflammation d’un ou plusieurs organes participant à formation ou l’évacuation de l’urine. Cela se traduit par une irritation et/ou un gonflement douloureux des muqueuses vésicales (parois du canal urinaire). Typiquement, cela se situe sur la partie basse du tractus urinaire et les symptômes sont les suivants : problème pour uriner (brûlure, difficulté, évacuation urinaire douloureuse appelée dysurie), fréquent besoin d’uriner en petite quantité (Pollakiurie), pression douloureuse soutenue dans la zone de vessie (crampes), douleurs nocturnes et besoin d’uriner fréquent (Nycturie). Certaines cystites irritent les parois au point de subir des saignements. Le plus souvent, les bactéries proviennent des intestins et infectent la vessie par voie de l’urètre. Les femmes sont plus fréquemment touchées par ce genre d’infection que les hommes, car la physiologie du corps féminin la rend malheureusement plus vulnérable. En effet, le conduit urinaire de la femme est plus court et l’urètre est plus proche des intestins.

Infection rénale – Pyélonéphrite (aiguë)

Ce type d’infection se différencie du point de vue médical lorsque l’infection bactérienne aiguë se manifeste en dehors du tractus urinaire inférieur, c’est-à-dire la partie supérieure du canal urinaire ou encore dans les reins. Les symptômes ressentis peuvent être des fortes fièvres (>38°C), des douleurs lombaires ou des douleurs aux flancs 1. Typiquement, c’est l’apparition de fièvres et de malaises qui signale une infection rénale plutôt qu’une cystite. Ceci dit, la division entre les parties inférieures et supérieures des organes urinaires n’est pas tout à fait claire. Dans la pratique, il y a des chevauchements entre les deux.

Les symptômes d’une infection urinaire peuvent être particulièrement désagréables de sorte que l’individu qui en souffre éprouve souvent une souffrance physique et psychique. Une complication importante connue est la forme hémorragique de la cystite. C’est une forme d’infection chronique du pyélon (cavité intra-rénale) aboutissant à des saignements. Il est fortement recommandé de prendre les infections urinaires, même mineures, très au sérieux.

Escherichia coli – bactérie la plus fréquente

Une des causes d’infections du canal urinaire de la vessie ou des reins – presque 90% des cas causés directement ou associés – proviennent de la bactérie Escherichia coli (E. coli). Cette bactérie à gram négatif en forme de petit bâtonnet cause une acidification du milieu vésico-rénal. Elle fait partie de la famille des Enterobacteriaceae. Elle existe dans le système digestif des animaux comme des êtres humains. La plupart des différentes souches d’entérobactéries ne sont pas pathogènes et sont souvent associées à la production des la vitamine K. Cependant parmi elles, il existe quelques souches connues causant des maladies, de sorte que l’on associe souvent automatiquement et de manière inexacte ces bactéries avec des maladies infectieuses. Outre l’E. coli il existe aussi d’autres bactéries qui peuvent causer des infections urinaires : Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae et Citrobacter. Des infections particulièrement tenaces sont provoquées par les staphylocoques, dont Staphylococcus saprophyticus et Staphylococcus aureus. Toutefois, les études sur la présence de staphylococcus saprophyticus dans des infections urinaires rapportent des résultats très variables. En effet, une étude Israélienne le retrouve dans seulement 0,5% des cas et une autre étude suédoise dans 42% des cas. L’ARESC (Antimicrobial Resistance Epidemiological Survey on Cystitis) rapporte une moyenne de 3,5% d’infection urinaire en Allemagne liées à un staphylocoque. 2

Dans certains cas on trouve des infections provenant de chlamydiaceae, de virus ou de parasites comme des mycoplasmes ou des levures. 

Tableau causes des cystites simples chez la femme

 ARESC AllemagneARESC Total
BactérieQuantité%Quantité%
Escherichia coli24376,72.31576,7
Proteus mirabilis154,71043,4
Klebsiella pneumoniae82,51073,5
Enterobacter spp.41,3341,1
Citrobacter spp.20,6291
Andere Enterobacteriaceae51,6361,2
Non Enterobacteriaceae0060,2
Staphylococcus saprophyticus92,81083,5
Staphylococcus aureus72,2321,1
Autres staphylocoques à coagulase négatif144,4682,3
Enterococcus spp.82,51234,1
Streptococcus spp.20,6561,9
Total3171003018100

Source: 1, p. 14.

Causes des cystites

Les causes expliquant comment ces agents pathogènes peuvent venir à se développer dans notre organisme reposent sur plusieurs facteurs. Le plus souvent, il s’agit d’un affaiblissement du système immunitaire qui se produit à cause du stress, d’une alimentation carencées, d’une hyperacidité, d’hypothermie (mais aussi froid aux pieds), de faible formation d’urine, de baignades etc. D’autres facteurs à risques viennent par le bais d’activité sexuelle importante (“cystite de la lune de miel”) ou par pénétration vaginale à la suite de pénétration anale. Par ailleurs, d’autre éléments jouent un rôle : problèmes d’évacuation urinaire causée par des calculs, tumeurs, gonflement de la prostate (chez les hommes), anomalies anatomiques, problèmes vésicaux causés par une paraplégie ou une sclérose en plaques, troubles du mécanisme urétral, problèmes métaboliques comme le diabète, la goutte, l’hypercalcémie (taux trop élevé de calcium dans le sang), abus de médicament anti-douleur, cathéter, grossesse, menstruation et transpiration abondante (faible formation d’urine). Les tampons hygiéniques, pessaires, et spermicides – par exemple sur les préservatifs – peuvent également contribuer à l’apparition d’infections urinaires. D’un point de vue holistique, on prend également en considération les facteurs psycho-émotionnels comme le stress, la tristesse, la perte d’un être cher, les chagrins d’amour et les problèmes sexuels avec le partenaire etc. On note que ce genre d’infection touche principalement les jeunes femmes de 25 à 35 ans. 

Pour le traitement et le diagnostic de cystites simples, on sépare les patients selon les catégories suivantes 1:

  • Femme n’ayant pas encore eu la ménopause et n’étant pas en période de grossesse (groupe standard),
  • Femme enceinte,
  • Femme post ménopause,
  • Jeune homme,
  • Patient souffrant de diabète ou autre maladie métabolique.

Traitement : Antibiotiques pour les infections urinaires?

Dans le cas d’une cystite simple, la médecine conventionnelle recommande (dès que possible après diagnostic confirmé) un traitement oral court d’antibiotiques destiné à éliminer les bactéries mentionnées ci-dessus. Le but est “de faire décroitre rapidement et de manière visible les symptômes” (1, p. 15). Malheureusement, il n’est pas rare que ces bactéries développent une résistance aux antibiotiques de sorte que l’effet de ce type de traitement est fortement réduit, voire obsolète. Par ailleurs, il y a un effet pervers dans la mesure ou cela ne tue pas toutes les bactéries et contribue de ce fait à la fortification de cette résistance aux antibiotiques. Une étude ARESC de 2010 sur les cystites simples rapporte que l’E. coli est résistant à différents types d’antibiotiques: seulement 0,4% de résistance (Céfuroxime), 0,8% (Fosfomycine), mais jusqu’à 25,9% (Co-trimoxazole) et 34,9% (Ampicilline) (1, p. 14). Dans une autre étude d’Hummers-Pradier la résistance des bactéries à l’amoxicilline, au co-trimoxazol, et à la céphalosporine orale se trouvait entre 25 et 40%. Les deux études rapportent que la meilleure efficacité revenait à la Nitrofurantoïne. On peut toutefois se poser la question suivante : Combien de temps les bactéries vont nécessiter pour développer une résistance à cet antibiotique ? On sait que la résistance des bactéries peut être 2 à 5 fois plus forte en fonction de l’âge du patient et du degré de complication de l’infection (1, p. 15).

Il n’est pas rare que des femmes subissant des examens de routine présentent des traces de ces bactéries sans aucun symptôme de maladie. Dans ce cas, la médecine conventionnelle ne recommande aucun traitement (1, p. 2). Il en est de même pour les femmes diabétiques ayant un métabolisme stable, les personnes âgées, les patients souffrant de maladies de la moelle épinière et les patients ayant des cathéters de longue durée (1, p. 27). Cependant, d’un point de vue holistique, cette situation requiert de prendre en considération des méthodes et traitements naturels (voir ci-dessous).

Après toutes ces considérations, le plus important pour guérir durablement est d’examiner attentivement les causes de l’infection. On sait que les antibiotiques ont un effet néfaste sur la flore intestinale (déséquilibres et destruction) ce qui est une atteinte sérieuse à l’intégrité de notre système immunitaire sur le long terme et donc notre santé en générale. Paradoxalement, l’utilisation d’antibiotiques augmente considérablement les probabilités de récidive ou le développement de cystite chronique. Quoi qu’il en soit pendant et après une cure d’antibiotiques il est fortement recommandé de prendre des probiotiques (souches de bactéries intestinales saines) ou mieux des prébiotiques naturelles, telles que de la poudre de lucuma, participant à la croissance de bactéries bonne pour notre flore intestinale.

Infection urinaire chronique

De nos jours, il n’est pas rare que des individus expérimentent des cas de récidive d’infections urinaires. Du point de vue médical, on considère qu’une infection urinaire est chronique si elle se produit au moins 2 fois en moins de 6 mois ou s’il y a trois épisodes ou plus par an (1, p. 1). Une récidive peut être déclenchée par des petites irritations bénignes que l’organisme d’une personne moins sensible pourrait compenser (coup de froid, activité sexuelle, stress). Paradoxalement, ce n’est généralement qu’après x-épisodes d’infections mal traitées (souvent aux antibiotiques) que les patients se tournent vers des alternatives qui pourront guérir ce problème de manière durable. Souvent ces solutions passent le plus souvent par la médecine naturelle ou une approche holistique.

Medicine naturelle et traitement des cystites

La naturopathie offre de nombreuses solutions pour le traitement des infections urinaires. Dans les paragraphes ci-dessous vous trouverez les indications les plus importantes pour prévenir et traiter les infections urinaires chroniques ou aiguës. Il faut noter que ces indications concernent des infections ne résultant pas de complications d’autres maladies. Une infection du canal urinaire ou infection urinaire dite “aiguë” avec fièvre et douleur intense doit toujours être diagnostiquée par un médecin. Les conseils pratiques ci-dessous doivent être appliqués après diagnostic et validation d’un spécialiste.

Chaleur et infection

D’une manière générale, il est recommandé en cas de cystite sévère à tendance chronique de veiller assidument à ce que la température corporelle ne baisse pas. En terme plus simple, il faut rester au chaud et au sec. On recommande particulièrement l’utilisation de bouillotte, vêtements chauds, couverture etc. Parallèlement, il en est de même au niveau émotionnel, le patient a besoin de “chaleur humaine”. En effet, les individus souffrant d’infections urinaires chroniques ont spécialement besoin d’affection et de tendresse. Le partenaire ou les proches de ces individus doivent veiller à ce facteur humain essentiel. Souvent à la racine de ce problème physique, on trouve des problèmes de couple, dans les rapports sexuels, ou encore une situation de détresse : tristesse, sentiment de vulnérabilité, de solitude etc. Dans ce cas on recommande aussi un accompagnement psychologique.

Stress

Mais aussi on trouve de nombreux cas d’individus qui avant ou pendant la période d’infection urinaire ne parviennent pas à gérer correctement le stress, des défis professionnels ou des situations de tension et de risques. Ici c’est souvent l’âge, l’expérience, le recul et un accompagnement thérapeutique qui permettent de gérer ces challenges que la vie apporte. Cet accompagnement peut se formuler sous forme de psychothérapie ou de méditation. Il a été démontré maintes fois que le stress affaibli le système immunitaire et libère des substances inflammatoires dans l’organisme. Les individus peuvent aussi bénéficier de pratiques sportives douces pour soulager le stress (yoga, course à pied, méditation, Taï Chi, s’assoir dans la nature ou faire des promenades régulières etc.). 

Équilibre hormonal

Le stress peut mener chez certaines personnes à une réduction de la progestérone. Cette hormone est responsable de la réduction d’inflammations. Par conséquent, un niveau trop faible peut entraîner des inflammations très sévères dans le corps. La ménopause peut également faire chuter le niveau de progestérone. Ici encore, les techniques de gestion du stress ainsi qu’une nutrition riche en photo-hormones peuvent se révéler très précieuses. Dans ce cadre, le thé vert se présente comme une boisson incontournable. 

Hydratation 

Il est crucial de s’hydrater correctement à tout moment (eau fraîche, non gazeuse). Dans l’ensemble il est recommandé de boire quotidiennement environ 30ml par kg de masse corporelle. Cela signifie 1,8l/jour pour une personne de 60 kg. Il est essentiel de boire régulièrement sinon les excédents d’apports en eau arrivant d’une traite ne sont pas utilisable par l’organisme de manière optimale. Par ailleurs, en cas de problème urinaire ou rénal il est recommandé de boire d’autant plus d’eau (min. 3L d’eau par jour). Cela affine l’urine et raccourci les cycles urinaires et la sensation de brûlure. Par ailleurs, cela permet de nettoyer les agents pathogènes et rincer les dépôts sur les muqueuses intestinales. 

Par dessus tout en cas de sensibilité, il est essentiel de boire de l’eau avant et après les rapports sexuels et de vider la vessie rapidement après. 

Cranberries : Proanthocyanidine

On recommande souvent de consommer du jus de cranberries (canneberge) ou d’airelles rouge. D’après notre expérience, il est préférable de boire du jus frais et non sucré de cranberries entières. Elles contiennent des proanthocyanides qui empêchent le développement de bactéries dans la vessie.

Éviter le sucre 

Il est recommandé d’éviter au maximum le sucre car les bactéries se nourrissent essentiellement de glucides. Les fluctuations fortes du niveau de glycémie peuvent mener à des processus inflammatoires (augmentation de l’acide archidonique).

Alimentation basique (pH)

Un élément de conseil incontournable dans ce genre de situation est l’adoption d’une alimentation au pH basique. Les bactéries causant les cystites ne survivent pas longtemps dans un milieu basique et sont naturellement éliminées. Il faut donc éviter de consommer des aliments causant de l’hyperacidité (sucre, alcool, viande, mauvaises graisses, glucides, café etc.) et consommer des grandes quantités d’aliments basiques (certains légumes, de nombreux fruits, certains thés comme le Bancha).

Irritation des muqueuses

Certains aliments causent des irritations des muqueuses digestives : on pense notamment à l’alcool, aux sodas, au café et certaines épices. Les symptômes peuvent être aggravés par certains aliments (viande, asperge, épinards, agrumes, fraises, lait, crème glacée).

Homéopathie

Certains remèdes homéopathiques sont particulièrement efficaces pour lutter contre les infections urinaires: aconitum (les aconits) à prendre au début en cas de coup de froid, cantharis à prendre pour calmer les brûlures, ou l’envie constante d’uriner, les traces de sang dans l’urine, l’urine en faible quantité. On utilise le petroselinum en cas de démangeaisons.

Assainissement du système digestif

Il faut porter une attention particulière à l’équilibre de la flore intestinale en cas d’infection urinaire. On recommande généralement de garder une alimentation équilibrée et riche en nutriments et de veiller à l’absorption de prébiotiques naturels. On conseille particulièrement la poudre de Lucuma du Pérou. Dans l’idéal on peut prendre chaque jour 1 ou 2 cuillère à café de poudre de Lucuma dans un smoothie ou un jus.

Inhibiteur d’inflammation – bonnes matières grasses (Omega 3)

L’apport en acides gras essentiels est tout aussi primordial pour rester en bonne santé que guérir rapidement. Veiller à avoir des apports réguliers en matières grasses saines ayant un rapport Omega 6 – Omega 3 équilibré peut avoir un impact considérable sur la guérison. De nos jours, on trouve de plus en plus d’aliments ayant des niveaux élevés d’Omega 6 (acides gras responsables de processus inflammatoires) et des quantités faibles d’Omega 3 (inhibiteur d’inflammations). Les bonnes graisses ont des niveaux faibles d’acide arachidonique et possède un bon rapport Omega 3 – Omega 6. On compte parmi les bonnes graisses : huile de chanvre, de lin, de noix de coco, d’olive, d’amande. Les aliments suivants sont riches en bonnes graisses : avocat, graine de chanvre, graine de lin, amandes, noix, noisette, olive et noix de coco.

Antioxydants : Catéchines

En plus d’une alimentation basique et riche en graisses saines, il est recommandé de se nourrir d’aliments riches en antioxydants: les fruits et légumes sont les sources les plus riches. Une forme d’antioxydant très en vue par les scientifiques du point de vue efficacité sont les catéchines (notamment la forme principale EGCG). On en trouve des quantités très importantes dans le thé vert (voir ci-dessous).

Aliments antiseptiques : Thymol et Cinéol

Certains aliments contiennent des quantités importantes de thymol et de cinéol. Ces phénols ont des propriétés antiseptiques et antibactériennes sur les voies urinaires. Les herbes et épices de cuisines suivantes contiennent du cinéol : fenouil, estragon, romarin, cardamome, basilic, menthe, curcuma, gingembre. On trouve du thymol dans les plantes suivantes : origan, thym, basilic, sarriette. 

Racine de raifort

On utilise aussi les racines de raifort (fraîches) ou le Wasabi japonais (frais – très rare en Europe) pour leur puissant effet antibactérien. Ces aliments, ainsi que l’huile de graine de moutarde, peuvent être irritants pour les muqueuses intestinales et doivent impérativement être consommés frais pour une période et une quantité limitées. Pour faciliter l’accès, on peut recommander les préparations pharmaceutiques qui contiennent ces produits : en Allemagne, on trouve des comprimés appelés Angocin ainsi qu’une distillation de Raifort de Schoenenberger (Schoenenberger Pflanzendestillat Meerrettich).

Graines de courge 

Les graines de courge ont un effet aquarétique positif, régulateur des fonctions vésicales et antibactérien sur un large éventail de souches bactériennes pathogènes. Les tissus conjonctifs et musculaires sont renforcés par les tocophérols (vitamine E). Ces graines sont particulièrement utiles en cas d’hyperplasie de la prostate, aussi appelée hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Les graines de courge contiennent des substances qui diminuent les niveaux élevés de dihydrotestostérone – symptomatiques de l’HBP – et sont anti-inflammatoires et anti-congestives (meilleure circulation sanguine dans la prostate). Par ailleurs, les graines de courges sont délicieuses et se marient très bien avec de nombreux autres aliments excellents pour la santé (Matcha, fruit ou légumes en salade etc.)

Améliorer le rapport Oxalates-Calcium

On entend parfois que le thé contient des grandes quantités d’oxalates participant à la formation de calculs rénaux. Ceci est simplement inexact et c’est parfois le contraire. Pour plus d’information consultez l’article oxalates dans le thé. Certains thés verts sont utilisés comme moyens thérapeutiques et préventifs contre les infections rénales et urinaires (anti-pathogène, anti-inflammatoire, anti-acidité). Malgré cela, il faut toutefois veiller à ne pas consommer d’aliments trop riches en oxalates. 

Le partenaire doit se faire soigner aussi en cas d’infection chronique

En cas d’infection à récidive, il est conseillé au partenaire sexuel régulier de se faire soigner. Sinon, il se peut que les agents pathogènes ne puisse pas être éliminés. Par exemples, les hommes peuvent héberger une infection dormante dans leur prostate.

Quel thé boire pour une infection urinaire?

Pour guérir durablement d’une infection urinaire, les conseils mentionnés ci-dessus sont primordiaux. Cela s’applique d’autant plus pour les individus souffrant d’infections chroniques. Certains thés ou tisanes sont particulièrement recommandés pour une infection chronique ou pour une infection sévère (isolée ou non). Cependant, le traitement ne doit en aucun cas reposer uniquement sur ces thés ou tisanes. Du fait de leur ingrédients spécifiques, chaque thé possèdent des propriétés médicinales particulières pour chaque maladie. On trouve notamment des thés aux effets : antibactériens spécifiques à certains pathogènes uro-génitaux, anti-inflammatoires, diurétique et assainissant, fortifiant pour la vessie, la flore intestinale, les reins, l’équilibre hormonal, ou encore relaxant. En partant de ce constat, on peut les séparer en deux catégories :

  • a) Thés contre les infections urinaires aiguës sans complications
  • b) Thés contre les infections chronique (et cas de rechutes)

A) Thé contre les infections urinaires aiguës

Ces thés peuvent aider rapidement à adoucir les symptômes cliniques et à combattre les agents pathogènes responsables de l’infection. Les effets doivent donc être puissants et rapides. En conséquence, ces remèdes peuvent avoir des effets secondaires et sont inadéquats pour les femmes enceintes ou en période d’allaitement. Du fait de leur puissantes propriétés ces thés sont à prendre pendant de courtes périodes.

Le mieux est d’opter pour la combinaison de thé et tisanes suivantes:

  1. Infusion de feuilles de busserole,
  2. Sencha (thé vert japonais),
  3. Mélange de 9 tisanes : Solidage (pissenlit), ortie, feuilles d’ortosiphon, Buchu (Afrique du sud), feuilles de bouleau, prêle des champs, capucine, racines de raifort, feuille de framboisier.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter l’article thé pour les infections urinaires

B) Thé vert et Buchu : Infection urinaires chroniques

Du fait de leur efficacité “ponctuelle” le premier choix de thés et tisanes n’est pas approprié contre les infections chroniques et / ou les infections récurrentes sans complications. Ici on optera plutôt pour une combinaison comprenant d’une part la tisane sud-africaine Buchu (prononcé boukhou aussi appelé “Buchu Tea”) et deux thés verts japonais : le Gyokuro et le Bancha. Ce “kit-urinaire” offre les facteurs les plus importants pour combattre des infections urinaires ou rénales coriaces et maintenir durablement l’équilibre. Les facteurs à retenir sont: grande efficacité contre les pathogènes, effets secondaires nettement plus faibles, soutien important de l’activité rénale, effet anti-inflammatoire durable, obtention d’un milieu basique, réduction du stress émotionnel et stabilisation hormonale.

  1. Gyokuro, thé vert japonais
  2. Buchu, tisane sud-africaine
  3. Bancha, thé vert japonais

Les détail d’application thérapeutiques sont présentés dans l’article thé vert contres les infections urinaires.

Ces trois thés doivent être consommés lorsque les symptômes aiguës ont disparu. Une infection urinaire sévère doit être traitée avec les thés et mesures cités plus haut (et occasionnellement avec l’aide d’antibiotiques) jusqu’à ce que les symptômes d’irritation disparaissent ou soient très largement atténués. C’est seulement à ce moment que le kit urinaire peut entrer en application. Le moment idéal pour commencer cette cure est rapidement après la dernière infection urinaire. On recommande d’alterner ces thés pendant 6 mois. Si une infection venait à se reproduire il faut immédiatement retourner vers la cure A) puis reprendre la cure B) à la disparition des symptômes aiguës.

La combinaison des trois thés Gyokuro, Buchu, et Bancha offre en elle-même une grande efficacité. Le Buchu à lui seul ne possède pas la puissance nécéssaire pour contrecarrer une infection chronique. C’est vraiment la synérigie avec les thés vert japonais Gyokuro et Bancha (buvables à volonté) qui permet d’offrir le meilleur pouvoir de guérison.

Sources:

1 Naber, K.G., Vahlensieck, W., Wagenlehner, F., et. al., S-3 Leitlinie AWMF-Register-Nr. 043/044, Arbeitsgemeinschaft Wissenschaftlicher Medizinischer Fachgesellschaften, Harnwegsinfektionen, Résumé 17. Juin 2010, p. 1-27.

2 Naber, K.G., Vahlensieck, W., Wagenlehner, F., et. al., S-3 Leitlinie AWMF-Register-Nr. 043/044, Arbeitsgemeinschaft Wissenschaftlicher Medizinischer Fachgesellschaften, Harnwegsinfektionen, version longue 17. Juin 2010, p. 1-115.