Le thé contre les diverticules

 

Le thé contre les diverticules

Certains thés vert sont d’excellents remèdes contre les diverticules (diverticulose, diverticulite). Ils favorisent la santé du colon et la digestion.

Diverticules et mode de vie

Nous sommes entrés dans une ère ou de plus en plus d’individus se demandent comment se nourrir de manière saine, quel style de vie adopter, quels sont les aliments et produits naturels les plus efficaces pour rester en bonne santé? On sait que notre mode de vie a un impact direct sur notre qualité de vie et notre équilibre émotionnel. Du point de vue holistique, on peut alors se demander que faire pour se prévenir contre les diverticules (la diverticulite) ou les irritations intestinales. Il y a un grand nombre de mesures importantes à prendre en compte dans ce processus. Nous allons aborder ce vaste sujet dans cet article et tenter de rapporter les points les plus pertinents.

Pour commencer, il faut savoir dans quelle phase de la maladie l’individu se trouve, ou bien s’il s’agit simplement de prévention pure et simple. De ce fait, il faut considérer le traitement de ce phénomène désagréable par paliers. Nous allons élaborer sur cette idée par la suite, mais il faut avant tout insister sur le fait que cette pathologie requiert impérativement l’avis d’un médecin ou d’un spécialiste de santé. Il faut éviter à tout prix les complications car certains cas de diverticulites peuvent mettre notre vie en danger. Le diagnostic médical a pour objectif essentiel d’écarter la piste d’autres maladies gastro-intestinales (ex: maladie de Crohn, colite ulcéreuse, irritations des intestins etc.), de pathologies gynécologiques, ou de carcinome. En cas de diverticulites aiguës le traitement par la médecine conventionnelle est indispensable. Et c’est uniquement avec l’accord du médecin traitant que l’on peut décider si des thés ou telles ou telles mesures d’hygiène de santé sont appropriées. 

Diverticulite: Prévention avec le thé

Le thé et certains autres remèdes naturelles peuvent être particulièrement efficaces comme mesure préventive contre la diverticulite, pour maintenir vos muqueuses intestinales en bonne santé, en cas de diverticulose, mais aussi en traitement contre une diverticulite déclarée. Ici encore, les bienfaits hors du commun du thé vert jouent un rôle capital. On pense avant tout au thé vert japonais Bancha pour de nombreuses raisons, abordées par la suite. Mais aussi il y a deux tisanes d’origines d’Afrique du Sud le Cancerbush Tea (ou cancerbush) et le Senna Tea (ou senna) qui sont aussi excellents pour ce genre de situations. Ces plantes constituent des traitements essentiels d’un point de vue holistique, et sont utilisés différemment en fonction de l’avancement de la maladie.

Nous allons maintenant proposer une définition et rapporter les causes habituelles pour les termes suivants : Diverticule, Diverticulose et Diverticulite. Nous allons également aborder les mesures préventives et thérapeutiques, ainsi que les meilleurs thés pour chaque degré de cette pathologie très fréquente chez les personnes d’un certain âge.

Diverticules du côlon

Les diverticules sont des petites poches qui se forment (le plus souvent) sur les parois du gros intestin (côlon), c’est à dire la dernière partie de l’intestin avant le rectum. Ils apparaissent en particulier dans les zones où le flux sanguin est moins important c’est-à-dire là où la paroi intestinale est plus fine. Le plus souvent (80-95% des cas) ils apparaissent sur la toute dernière partie du colon, appelé colon sigmoïde du fait de son aspect en forme de “S”. Moins fréquemment, on trouve des diverticules dans la partie supérieure du côlon descendant (lat. Colon descendens). Mais le reste du gros intestin n’est épargné de cette pathologie, ni l’intestin grêle même si cela est beaucoup plus rare. Il faut toutefois mentionner que des diverticules peuvent également subvenir dans l’estomac, l’œsophage (diverticule de Zenker), ainsi que dans le canal uro-génital.

Causes du diverticule

Les diverticules apparaissent avec l’âge du fait de la “fatigue” des parois du gros intestin et une pression subie pendant des longues années. On attribue souvent cette pression accrue à des mouvements digestifs trop lents (constipation chronique). Des nombreux facteurs aggravants existent, mais les plus évidents sont le style de vie et une alimentation malsaine, et des excès en tout genre. Ces facteurs contribuent à cette”pression digestive” accrue qui résulte bien trop souvent dans des petites suppurations du côlon, les diverticules. D’autres facteurs entrainant la formation des diverticules sont des inflammations, des plis anatomiques ou d’éventuelles cicatrices post-opératoires sur les parties concernées. De plus, on compte comme cause principale: une alimentation pauvre en fibres (manque de légume, de fruits, de céréales et graines entières), trop riche en sucres, en féculents et en viandes, la constipation chronique, le surpoids, et le manque de mouvement physique. Ce sont justement ces facteurs qui sont le plus important en terme de l’approche holistique de prévention ou de traitement de cette pathologie extrêmement fréquente chez certains individus d’un certain âge. 

Les diverticules touchent souvent les tissus conjonctifs affaiblis des personnes âgées car au fur et à mesure des années, l’hygiène de vie se détériore et la fatigue s’installe. Dans les pays industrialisés, près de 10% des 20-30%, plus de 20% des plus de 50ans et environ 40% des plus de 60 ans et entre 40 et 50% des plus de 70 ans souffrent de cette pathologie. Ceci dit, dans les pays où l’alimentation est plus riche en fibre, dans le Sud-Est asiatique, ou en Afrique par exemple, ce problème est significativement moins fréquent (<10%). Il s’agit donc d’une autre des fameuses “maladies de civilisation” qui touchent souvent les strates de population les moins aisées des pays occidentaux.

Diverticulose

Le terme de diverticulose signifie la présence de plusieurs diverticules, mais sans symptômes. Les diverticules qui ne sont pas infectés sont considérés comme bénins. Toutefois, ces derniers peuvent bel et bien provoquer des maux d’estomac, de la constipation, de la diarrhée, et des ballonnements. Mais ces symptômes sont le plus souvent attribués de manière erronée à des troubles de motricité de l’estomac, ou des indigestions. Souvent ces problèmes sont liés à un syndrome IBS (irritable bowel syndrom). 

Diverticulose selon l’OMS

Selon le classement international des maladies de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la diverticulose est classée comme “autre maladie intestinale”. Son code correspondant est le K-57. Les éléments à prendre en compte pour l’analyse sont les suivants: 

  1. S’agit t’il d’une diverticulose ou d’une diverticulite?
  2. Le/les sont dans le gros intestin ou l’intestin grêle?
  3. Y-a-t’ il perforation des muqueuses?
  4. Y-a-t’ il abcès hémorragique ou non?

Nos recommandations de prévention et/ou de traitement que nous allons proposer ci-après sont fondées sur les facteurs ci-dessus.

Diverticulite

Lorsque qu’au moins un diverticule existe et qu’il est enflammé (douloureux), on parle alors de diverticulite. Dans la partie finale du gros intestin (côlon) avant le rectum (l’anus) des dépôts de matières fécales peuvent se former pour plusieurs raisons (souvent constipation chronique). Ces cailloux de fèces se collent aux parois intestinales, aboutissant à la formation de poches infectieuses (diverticules). Ces diverticules rester bénins pendant longtemps, mais ils finissent souvent par s’infecter par contact avec des agents pathogènes, une faiblesse immunitaire, ou un déséquilibre de la flore intestinale, et mener ainsi à des inflammations impliquant fréquemment des complications.

La diverticulite, contrairement à la diverticulose, est facilement diagnostiquable par les symptômes aiguës que celle-ci engendre. Typiquement, elle s’établit lors d’une situation de déséquilibre chronique. Environ 10 à 25% des personnes atteints de diverticulose auront un diverticulite. La maladie chronique se manifeste souvent par des crises aiguës, mais ces crises apparaissent généralement par la suite avec moins d’intensité.

Symptômes de la diverticulite

Le sujet ressent des douleurs intenses, principalement dans le bas ventre gauche (cas le plus fréquent de diverticulite sigmoïdienne) qui peuvent s’étendre jusqu’aux lombaires. Si les douleurs sont ressenties dans le milieu ou dans le bas ventre à droite il peut alors s’agir de diverticulite de Meckel, de l’appendice (protubérance de la jonction oléo-caecale, relique de notre état embryonnaire), ou de diverticules de l’intestin grêle (anat. Jéjunum).

Les douleurs apparaissent généralement après les repas et se réduisent après être allés aux toilettes. Par ailleurs, les selles peuvent également être douloureuses ou il peut y avoir une sensation constante de besoin de déféquer (med. Tenesmus). Par ailleurs, les patients souffrent souvent de constipation ou de diarrhées, de lourdeurs d’estomac, de ballonnements, de nausées/vomissements, et de troubles de l’appétit (perte). Au degré le plus sévère, il peut aussi y avoir des fièvres. Les symptômes sont très similaires à ceux d’une appendicite, de sorte qu’on l’appelle parfois de “l’appendicite de gauche”. Un autre symptôme habituel est un sentiment de pression/tension dans le bas ventre à gauche.

Diverticulite – complications très graves

Une diverticulite peut mener à des inflammations très violentes, mais aussi à des abcès ainsi qu’à des perforations des muqueuses digestives. Cette pathologie peut de ce fait mener à des infections touchant les organes voisins, comme la vessie par exemple. Par ailleurs, comme la maladie de Crohn, la diverticulite aiguë peut mener à la formation de fistule (ouverture anormale d’un organe qui va contaminer un autre) allant vert l’intestin, le canal urogénital, ou le vagin. De même, elle peut causer des hémorragies internes qui peuvent résulter dans des selles sanglantes. Enfin, à ne pas sous-estimer, la diverticulite peut mener à la formation de tumeurs malignes (med. carcinomes) sur la partie de l’intestin concernée. En cas de symptômes de cette nature, il est impératif de consulter un médecin spécialiste pour éviter les complications.

Par ailleurs, il peut y avoir des cas de péritonites. Après l’appendicite aiguë, la diverticulite est la deuxième cause la plus fréquente de péritonite dans le bas-ventre. Les diverticules explosent et le contenu des intestins se libère dans le sang. Il s’agit d’une pathologie extrêmement grave et douloureuse qui peut être mortelle qui requièrent une attention médicale de toute urgence. En outre, le processus de cicatrisation de l’intestin peut entrainer un rétrécissement des vaisseaux sanguins (sténose) et éventuellement provoquer une obstruction intestinale mécanique (iléus), qui peut être mortelle. À nouveau, en cas de symptômes de ce genre ou douleurs sévères au bas ventre il faut immédiatement consulter un médecin.

Diagnostiquer une diverticulite

Pour diagnostiquer une diverticulite, le médecin opère une palpation abdominale pour chercher des zones de douleurs, des zones dures, ou gonflées. Il écoute les sonorités gastro-intestinales, et mesure la température corporelle.

En cas de diverticules, les tests sanguins présentent des marqueurs non-spécifiques d’inflammation comme l’accélération de la vitesse de sédimentation des globules rouges, augmentation des globules blancs (leucocytose), et une augmentation du CPR (C-reactive protein), un autre marqueur biologique d’inflammation. Les diverticules peuvent également être diagnostiquées directement via une coloscopie ou un lavement baryté (examen radiologique) et sont souvent découvertes lors d’examens de routine ou pour d’autres pathologies. Cependant, les deux examens cités sont aussi effectués de manière régulière en cas de suspicion de diverticulite aiguë car il peut alors exister des risques accrus de complications et de perforation d’un ou de plusieurs diverticules. Tout d’abord, les symptômes sévères sont soulagés, puis environ quatre à six semaines après la résorption de l’inflammation on effectue une deuxième coloscopie afin d’exclure la piste d’un cancer ou d’autre maladies intestinales chroniques.

De même, certains praticiens utilisent des ultrasons de l’abdomen (sonagraphe) pour diagnostiquer une diverticulite. Dans des cas spécifiques on a recours à la tomographie axiale computérisée (tomodensitométrie), avant tout pour identifier un diverticule enflammé, ou pour déterminer s’il y a perforation de l’intestin (bulle d’air en dehors de l’intestin). Contrairement aux examens cités plus haut, la sonographie permet un bon aperçu de la situation sans nuisance au patient. 

Diverticulite – traitement conventionnel

La médecine conventionnel propose le protocole thérapeutique suivant:

Les diverticules non-symptomatiques ne sont pas traités.

En traitement contre les cas modérés de diverticulite, on met en place un régime pauvre en produit laitier et riche en fluides. Pour les cas aiguës, on propose éventuellement un régime alimentaire riche en fibre et volontairement carencé (le plus digeste possible), des antibiotiques contre l’inflammation et de la mésalazine (chim. acide 5-aminosalicylique aussi appelé mésalamine). Des médicaments contre les crampes sont aussi prescrits. Après réduction des symptômes on revient à un régime sans restriction, mais avec cependant l’instruction de consommer des aliments riches en fibres.

Les patients souffrants de diverticulite sévère sont hospitalisés. Ils reçoivent leurs nutriments par voie intraveineuse (nutrition parentérale, contournant le tube digestif) ainsi que des antibiotiques. Les abcès sont vidés pas succion le plus souvent à travers la peau de l’abdomen. Le patient est étroitement examiné notamment pour écarter la possibilité d’une perforation intestinale, complication qui peut être mortelle.

En cas de complication – perforation intestinale principalement, sténose ou une occlusion intestinale sévère, hémorragie interne ou fistules – une intervention chirurgicale immédiate est nécessaire. De même, une diverticulite classée comme chronique ou récurrente est rapidement pressentie pour une opération chirurgicale. Si le patient a eu deux épisodes de diverticulite en 1 an, ou 3 épisodes dans les 3 dernières années, l’option d’une opération est très sérieusement envisagée, car il s’agit alors d’une diverticulite chronique. De nos jours, les chirurgiens ont tendance à avoir une stratégie plus patiente qu’auparavant. En effet si les risques de complications ne sont pas imminents il est préférable de ne pas opérer le patient “à chaud”. Par ailleurs, les risques de rechute post-opératoires sont élevés, de l’ordre de 25%.

Naturopathie et approche holistique des diverticules

Les conditions préalables pour l’assainissement des muqueuses intestinales et le traitement des diverticules sont une alimentation saine et une hygiène de vie équilibrée.

Les points principaux sont les suivants: 

  1. Alimentation riche en fibres alimentaires
  2. Régime incluant des aliments et boissons anti-inflammatoires
  3. Hydratation abondante (min. 30ml d’eau fraiche par Kg de masse corporelle)
  4. Renforcement de la flore intestinale
  5. Stimulation de la mobilité digestive
  6. Pratique du sport, étirement, mouvement, exercice de respiration, yoga etc.
  7. Régulation du rythme de sommeil (min. 7h par nuit à heures fix)
  8. Régulation du rythme biologique (repas à heures régulières)
  9. Prise de conscience / réduction de tensions émotionnelles ou du stress 

Diverticules – Précaution à prendre

Attention: Les mesures naturopathiques ne sont en aucun cas à considérer comme des protocoles thérapeutiques infaillibles: en cas de symptômes de diverticulite, il faut  impérativement consulter votre médecin traitant ou un spécialiste de santé. De même pour les symptômes aiguës, on recommande un principe de précaution absolue avec les méthodes “alternatives” ou holistiques. Pour citer un exemple, la consommation accrue de fibres alimentaires qui est recommandé de manière générale pour le traitement des diverticules peut être contreproductif, dans certaines phases du traitement. De même, des changements radicaux dans le régime alimentaire sont à éviter. Il est préférable de mettre en place ces changements de manière progressive. En cas de symptômes aiguës, la priorité absolue est d’adoucir les douleurs et d’éviter toute forme de complication. 

Pour effectuer un diagnostic complet et écarter les risques de pathologies résultantes, l’examen d’un médecin ou d’un spécialiste est indispensable. Les protocoles qu’offrent la médecine conventionnelle sont parfois les plus efficaces pour arriver à stabiliser des symptômes (moyens à sévères) et diminuer les inflammations existantes. De même, la prise d’antibiotiques, un régime de diète (ou d’exclusion de certains aliments) peuvent êtres recommandés dans le but de réduire au maximum les demandes sur le système digestif et les inflammations des intestins. Une diète peut se décrire comme ceci: d’une part, exclusion de tout aliment difficile à digérer, cru, épicé. D’autre part, introduction d’aliments particulièrement faciles à digérer (ex: porridge ou riz blanc très cuits) ou liquides (purées, compotes etc.).

En l’absence d’antibiotique, l’approche holistique a recours à des thés et tisanes anti-inflammatoires. Ceux-ci sont au coeur de recommandations ci-dessous.

Après la disparition des symptômes aiguës et la confirmation du médecin traitant, un retour très progressif à une alimentation “normale” peut avoir lieu. Pour guérir durablement, il est important de prendre en compte les leçons de la période d’exclusion alimentaire et assainir l’hygiène de vie en profondeur. Pour ce faire, il ne faut pas effectuer de changements trop rapides ou radicaux mais plutôt introduire de meilleures habitudes de manière progressive, idéalement trouver un moyen de rendre ce processus le plus agréable possible. Cette phase d’adaptation requiert notamment une consommation accrue de thé vert et de tisanes (voire ci-dessous). Tout comme la formation de cette pathologie, la guérison – c’est-à-dire l’assainissement des muqueuses intestinales – se fait de manière progressive. Le but étant naturellement de faire disparaitre complètement et durablement les symptômes. D’une manière plus générale, il s’agit d’équilibrer la flore intestinale, d’éviter les dépôts de matières fécales dans le côlon et de revenir à une mobilité digestive saine et régulière.

En se basant sur ces considérations, nous pouvons diviser l’approche de cette pathologie très fréquente en 4 phases ou niveaux qui requièrent chacune des mesures très différentes:

 

1. Prévention contre les diverticules et inflammations intestinales. Maintient de la santé intestinale

2. Diverticulose (présence de multiples Diverticules) symtômes légers ou personne à risque

Symptômes typiques (généraux / non exclusifs)

Aucun.

Symptômes légers: ballonnement, diarrhées ou constipation occasionnelles, selles irrégulières, douleurs légères au bas ventre.

Qui est concerné?

Population occidentale, en particulier les individus pré-disposées ou ayant une faiblesse intestinale. Groupe à risques: Les personnes âgées.

En cas de diagnostique.

Points essentiels du protocole thérapeutique du point de vue holistique ou naturopatique

  • Hydratation abondante  (30ml / kg masse corpo.),
  • Alimentation riche en fibres alimentaires et pauvre en aliments et boissons inflammatoires
  • Mastication suffisante, prendre le temps de manger
  • Consommation régulière de thé vert et de thés amers
  • Eviter les aliments et boissons causant une acidification 
  • Consommation d’huile de haute qualité ayant des vertus anti-inflammatoires (riches en Omega-3)
  • Exclusion d’un certain nombre d’aliments
  • Consommer des aliments préparés de manière diverse: cru, cuit, sauté, grillé, vapeur, séché
  • Apprécier son alimentation, observer les effets (positifs ou négatifs) sur votre organisme et votre humeur à court terme et au long de la journée. Ajuster en fonction.
  • Réduction d’agents irritants (alcool, café, nicotine, épices, produits laitiers de vache) 
  • En cas de constipation prendre consommer des aliments et boissons “pro-transite” et riches en minéraux
  • Eviter le contact avec les pesticides, et produits chimiques: alimentation bio et produits de nettoyage naturels
  • Eviter toute forme de sucre artificiel
  • Soutient à la flore intestinale :  probiotiques
  • Apport suffisant nutriments essentiels (minéraux, oligoéléments, vitamines)
  • Réduction du stress
  • Prise d’antibiotiques seulement en cas de besoin absolu à suivre  avec un contre traitement de probiotiques
  • Aller immédiatement aux toilettes quand le besoin apparait
  • Dépistage régulier du cancer colo-réctal
  • Dormir suffisamment et à heure régulière
  • Manger à heure régulière 

Suivre les même conseilles que pour la prévention (niveau 1). Mettre un accent sur les mesures suivantes:

  • Boire certaines des tisanes médicinales particulières (ci-dessous)
  • Prendre des prébiotiques naturelles (Lucuma du Pérou) 
  • Substances gonflantes (graines de lin et de plantain: psyllium indien)
  • Mouvements particuliers (yoga, course à pied et natation lente)
  • Perdre du poids en cas de surpoids
  • Apports accrus en eau et liquides
  • Apport accrus en minéraux, oligoéléments
  • En cas de constipation prendre consommer des aliments et boissons “pro-transite” et riches en minéraux
  • Apports accrus huiles inhibitrices d’inflammation (Omega 3)
  • Prendre de l’huile de noix de coco concentré (huile MCT) 
  • Exclure totalement toute forme de sucre
  • Mastication encore plus intensive, prendre beaucoup de temps pour manger
  • Reduction du stress (respiration, yoga, meditation, promenade tous les soir après le repas)
  • Se masser ou se faire masser le ventre dans le sens des aiguilles
  • Faire du trampoline
  • Nettoyage/Irrigation du côlon, des intestins.
  • Journée ou périodes de jeûne préventifs, 
  • Tester son niveau de vitamine B12 (teste urinaire)

Après disparition des symptômes retourner au conseilles de prévention mais veiller à maintenir contrôler les facteurs ci-dessus.

3. Diverticulite: Symptômes légers à moyen

4. Diverticulite aiguë: Symptômes sévères

Symptômes typiques (généraux / non exclusifs)

Ballonnement, sensation de devoir tout le temps aller au toilettes, diarrhées ou constipation (chroniques), selles irrégulières, douleurs au ventre.

Inflammation important, abcès, perforation, traces de sang ou de muqueuse dans les selles, douleurs importantes au ventre, douleur lors de la défécation, ballonnement important, constipation importante, diarrhées, nausées, vomissement, fièvre.

Qui est concerné?

En cas de diagnostique.

En cas de diagnostique.

Points essentiels du protocole thérapeutique du point de vue holistique ou naturopatique

Suivre les conseilles que pour le niveau 2. Mettre un accent sur les mesures suivantes:

  • Avoir un suivi médical sérieux
  • Etablir un diagnostique médical
  • Se faire tester pour des allergies ou des intolérances alimentaire (fructose, lactose, histamine, moisissures, noix etc.)
  • Eviter totalement les aliments non tolérés ou mal tolérés
  • Traitement antibiotique en fonction des besoins
  • Boire certaines des tisanes médicinales particulières (à vérifier avec le médecin traitant)
  • Boire d’amples quantités d’eau
  • En cas de constipation prendre consommer des aliments et boissons “pro-transite” et riches en minéraux
  • Diète sélective
  • Eviter tout aliment lourd ou difficile à digérer.
  • Prendre des petits repas et réguliers
  • Prendre de l’huile de noix de coco concentré (huile MCT) 
  • Completer avec du charbon actif de noix de coco
  • Cure de bactéries saines pour les intestins
  • Exclure totalement toute forme de sucre (naturel, artificiel, fructose)
  • Jeune de guérison sous contrôle médical attentif
  • Réduire le stress de manière pro-active
  • Dormir un maximum, faire des siestes quotidiennes
  • Inclure suffisamment de mouvement, sport de manière progressive
  • Consulter un ostéopathe
  • En cas de douleur boire de l’eau tiède
  • Tester son niveau de vitamine B12 (teste urinaire)

Après réduction durable des symptômes retourner progressivement au conseilles pour le niveau 2 puis 1 mais veiller à maintenir contrôler occasionnellement les facteurs ci-dessus.

  • Avoir un suivi médical sérieux
  • Etablir un diagnostique médical
  • Objectif principal: atténuation des symptômes d’inflammation aiguë (antibiotiques, traitement mésalazine) et des risques de complications
  • Consommation eventuelle de thés et tisanes médicinales (confirmer auprès du médecin traitant) 
  • Exclusion des facteurs à risques
  • Diète alimentaire totale (“régime d’astronaute”)
  • Hydration trés abondante
  • Réduire le stress de manière pro-active
  • Dormir un maximum, faire des siestes quotidiennes
  • Tester son niveau de vitamine B12 (teste urinaire)

Après réduction durable des symptômes retourner progressivement au conseilles pour le niveau 3 puis 2 puis 1.

Il faut souligner que les conseilles par niveau diffèrent si le patient souffre de constipation ou de diarrhées ou s’il alterne entre des épisodes de constipation et de diarrhée. De ce fait, nous nous devons d’apporter les modulations suivantes.

Constipation

En cas de constipation chronique (obstruction chronique du côlon): On recommande un régime riche en fibres (légumes, fruits, salades, et graines complètes), pauvre en viandes, farines blanches, aliments sucrés, alcool, et café. On peut consommer des agents gonflants naturels comme les graines de lin ou les graines de psyllium indien. Ces graines gonflent dans le tractus digestif et absorbent les toxines dans les muqueuses digestives et ont un effet régulateur sur l’évacuation des selles. Dans ce cas, il faut veiller à boire des quantités abondantes d’eau pour faciliter l’évacuation

Diarrhée 

En cas de diarrhée, il faut veiller à boire d’abondantes quantités de fluides (eau, thé non sucrée – notamment le thé vert japonais Bancha, et le Roiboos vert et du thé noir de haute qualité). Pour les 2 ou 3 premiers jours, il est recommandé de faire un jeûne préventif par des thés et tisanes médicinales. Par la suite, on peut passer à une diète: porridges très cuits (avoine ou riz), compote de pomme très bien cuite (si pas d’intolérance au fructose), carotte vapeur, ou de soupes de carotte, repas pauvre en matière grasse. Une fois la diarrhée disparue, le retour à des aliments solides se fait progressivement. En cas de diarrhée qui dure plus de 3 ou 4 jours, il faut contacter un médecin.

Thé contre la diverticulite

Pour prévenir, traiter et/ou soutenir la guérison d’une diverticulite, on recommande une combinaison de thés et tisanes médicinales préparés d’une manière particulière. Le tableau suivant présente les points principaux nécessaires à rechercher dans les thés. En fonction de la phase dans laquelle l’individu se trouve, différents accents sont à mettre. La consommation des thés et tisanes médicinales est à valider auprès de votre médecin traitant, entre autre pour vérifier qu’il n’y ait pas d’interaction médicamenteuse négative.

 Niveau 1Niveau 2Niveau 3Niveau 4
 Prévention et entretien de la santéDiverticulose symptômes légersDiverticulite Diverticulite aiguë
Inhibition des inflammations++++++++++
Anti-bactérien+++++++++
Destruction du biofilm pathogène++++++++++
Anti-mycose++++++++
Anti-constipation, nettoyant,  expectorant+++++++++
Anti-spasmodique ++++++++
Stimulant Péristaltique ++++++++++
Tonifiant pour la musculature intestinale+++++++
Soutien la vessie++++++ 
Equilibre de la flore intestinale++++++++
Anti-ballonnement+++++++
Protection des muqueuses++++++++++
Tolérance par l’organisme.+++++++++++

Les publications sur le thème des thés et tisanes médicinales prêtent des bienfaits contre les diverticules, et parfois contre la diverticulite, aux infusions suivantes:

  • Fleur de camomille (anti-inflammatoire, antispasmodique, cicatrisant, antibactérien, détoxiquant, anti-viral, stimulant immunitaire) 
  • Feuilles de menthe poivrée (anti-spasmodique, anti-ballonnement, stimulant pour les sucs gastriques, anti-viral)
  • Fleur de lavande (circulation sanguine des parois digestives, apaisant pour estomac et intestins nerveux, anti-ballonnement)
  • Feuilles de framboisier (substances amères, astringent pour la diarrhée, anti-inflammatoire)
  • Écorce de chêne (astringent pour la diarrhée, anti-viral, inhibe légèrement les inflammation, inhibition des sécrétions)
  • Graine de fenouil (stimule les sucs de l’estomac et la mobilité des selles, anti-spasmodique, anti-ballonnement, anti-bactérien)
  • Racine de Calamus (tonifiant, anti-spasmodique, active les sécrétions, astringent, diurétique)
  • Racine de Rathania (substances amères, astringent, inhibe les inflammations)
  • Fleur d’Ibéris amer (Anti-inflammatoire, anti-spasmodique, anti-ulcérogène, tonique pour les muscles de l’estomac et des intestins)

D’après notre expérience, l’infusion de camomille classique n’est pas idéale pour les problèmes digestifs car elle peut provoquer des inflammations sur les muqueuses intestinales. Il en est de même pour l’infusion de fleur de lavande. La tisane de feuille de framboisier et d’écorce de chêne peut, comme d’autres tisanes que nous n’avons pas rapporté ici, être très efficace en cas de diarrhée, mais ne sont pas idéales pour les cas de diverticules. Les feuilles de menthe, les graines de fenouil et les racines de Calamus en infusion aident bien contre les ballonnements et les spasmes digestifs, mais sont très irritantes pour les muqueuses enflammées. Les racines de rathania et les fleurs d’ibéris amer possèdent de bonnes propriétés contre les diverticules. Cependant, nous recommandons d’autres thés contre les diverticules, que nous allons présenter par la suite.

Une dernière remarque essentielle: on attribue souvent au thé vert des bonnes vertus contre les maladies et inflammations gastro-intestinales. Cependant, d’après notre expérience, la plupart des thés verts disponibles, et la manière habituelle dont le thé vert est préparé est bien souvent irritant pour les intestins. C’est sur ces observations que nous basons nos recommandations spéciales pour les différents types de thés.

Thé en prévention des diverticules et pour la santé intestinale (Niveau 1)

Contrairement aux niveaux suivants, il s’agit ici d’une consommation régulière et harmonisante de différents types de thé verts avec une consommation occasionnelle de différents thés amères. Ces différentes boissons ont des bienfaits sur la totalité de l’organisme, sur le métabolisme et sur les organes digestifs:

  1. Kit de base de thé vert (Gyokuro, Sencha, Bancha; première récolte) plus Matcha (poudre de thé vert japonais)
  2. Thés amers: Cancerbush (possible de mélanger avec du Roiboos 85%), Kuding, et de la racine de gentiane à boire occasionnellement.

Pour plus d’information consulter l’article Les bienfaits du thé vert.

Thé contre la diverticulose (Niveau 2)

En cas de diverticulose avec des symptômes légers, on remplace les thés cités ci-dessus par la combinaison de thé et tisanes que voici:

  1. Bancha (Thé vert japonais, 1ère et 2ème récolte),
  2. Cancerbush (25%) mélangé avec du Roiboos, d’Afrique du Sud
  3. Infusion de racine Bardane du Japon

Pour plus d’information consulter l’article le thé contre la diverticulose.

Thé contre la diverticulite (Niveau 3)

Les thé les plus efficaces contre la diverticulite avec des symptômes moyens, ou une récidive de diverticulite légère selon nous sont les suivants: 

  1. Bancha (Thé vert japonais, 2ème ou 3ème récolte)
  2. Cancerbush (pur, 100%) d’Afrique du Sud
  3. Senna mélangé avec du Rooibos

Pour plus d’information consulter l’article le thé contre la diverticulite.

Thé contre la diverticulite aiguë (Niveau 4)

En cas de diverticulite aiguë, toute forme d’auto-médication est à confirmer auprès de votre médecin traitant. Les thés suivants et le propolis vert du Brésil sont, selon nous, les plus appropriés pour soutenir le traitement conventionnel de cette pathologie avancée.

  1. Sannenbancha (thé vert japonais murit pendant 2 ou 3 ans)
  2. Cancerbush (pur, 100%) d’Afrique du Sud
  3. Teinture de Propolis Vert du Brésil

Pour plus d’information consulter l’article le thé contre la diverticulite aiguë

Source:

1 Wikipédia France: Definition de Diverticulite du sigmoïde